Montségur, le poids du silence

Se retrouver seul, un matin d’hiver à grimper en courant les pentes de Montségur a tout d’un privilège. La neige tombée la veille, un ciel de traine portant un crachin glacial et ces couleurs typiques de la saison dans les arbres, entre gris et magenta, peignaient le décor. Sans soleil, sans lumière, sans contraste, une

Fin de jour sur Saint-Maurice de Mirepoix

Mirepoix recèle de bâtiments d’époque médiévale. Si le catharisme occupa une place prépondérante dans cette cité ariégeoise au début du XIIIe siècle, sa cathédrale dédiée à saint Maurice fut bâtie après la croisade ordonnée par Philippe-Auguste contre les « Albigeois ». Sa construction dura plus de six siècles et aujourd’hui encore, elle demeure un bel exemple d’art

Au bout de la route, à Prats-Balaguer

Prats-Balaguer est un village de bout de route. On n’y passe pas, on s’y rend. Une fois passé ses dernières maisons, seuls chemins forestiers et pistes permettent de gagner la montagne. C’est en partant vers le col Mitja, via le bassin d’Aumet, qu’on obtient la plus jolie vue sur son église du XIe siècle. A

La Massane dans les nuages

Vent fort, nuages bas, absence de lumière. On peut dire que notre ascension à la tour de la Massane ne se sera pas déroulée sous les meilleurs auspices. Peu importe, les lieux se prêtent à merveille aux ambiances chargées et mystérieuses. Huit siècles que la tour défie le ciel, sur les hauteurs du massif des

Gérone : des bains pas si arabes que ça

Si la ville de Gérone (Catalogne) vaut assurément le détour pour les nombreux monuments historiques composant son remarquable centre-ville, les « bains arabes » se détachent par leur singularité. Des bains, oui, arabes… pas vraiment ! Bien que Gérone ait été musulmane pendant environ soixante-dix ans avant d’être reprise par Charlemagne en 785, ces bains médiévaux ne

Oia l’enchevêtrée

On se rend assez vite compte du spectaculaire enchevêtrement de structures qui caractérise Oia. Une infinité de maisons étagées à flanc de falaise, sur sept, huit, parfois dix niveaux. Sous le soleil de plomb des Cyclades, parcourir ses escaliers sinueux peut vite se révéler pénible, mais c’est bel et bien le seul moyen de découvrir

Enfermés dehors à Santorin

Les hauteurs d’Oia donnent le vertige. On y surplombe la « caldera », ancien cratère de volcan, depuis des falaises hautes de près de 200 mètres. La lumière y est écrasante, donnant toujours plus d’emphase aux couleurs, dont le bleu intense de la mer Egée. Tout au bout de la ville, ces ruines nous attirèrent. Au bout

Moi, moi, moi et Santorin

Santorin est spectaculaire. Grandiose à bien des égards. Mais refusons d’occulter ses défauts. Oia a tout de la carte postale. Tellement belle qu’elle agrège à elle seule la grande majorité des touristes de l’île, s’agglutinant dans ses ruelles étroites par grappes aussi lestes et mobiles qu’une dalle de béton. Découvrir Oia, c’est le matin tôt

Santorin, cliché et clichés

Imaginez un hôtel de rêve avec vue sur la Caldera de Santorin. Une terrasse perchée au sommet de la falaise, d’où vous surplomberiez cet ancien cratère de volcan envahi par les eaux bleues de la mer Égée. La douceur d’un coucher du soleil, niché entre des murets blancs aux bords arrondis, dans un dédale de

En descendant vers le port de Katapola

A quoi ressemble un village des Cyclades ? Beaucoup à ça : des maisons blanches aux volets et portes bleus la plupart du temps, des rues pavées, et bien souvent à l’horizon, la coupole si caractéristique d’une église orthodoxe. A Katapola, sur l’île d’Amorgos, le soleil se couchait au moment où nous descendions vers le